La question de la succession dans la famille de Thouars
aux XIe et XIIe siècles
On admet généralement que la maison de Thouars a adopté dès le début du XIe siècle la succession de frère à frère, dans l'ordre de primogéniture, la liaison entre les générations étant effectuée par ce que la coutume de Poitou du XVe siècle appelle le "retour", c'est-à-dire la dévolution "de plain droit aux enffans du frère aisné ou qui les représente" (1). C'est notamment l'opinion de Marcel Garaud (2), sur la foi de la généalogie de Hugues Imbert (3). Or ce dernier a précisément établi sa généalogie en considérant ce régime de succession comme acquis dès l'origine et appliqué sans faille. Nous avons donc étudié les successions sans a priori, en sélectionnant les documents significatifs, c'est-à-dire ceux qui expriment des relations de consanguinité et sont datés ou datables selon des fourchettes convenables. La tâche n'est pas facile pour des raisons bien connues : comme d'autres familles, celle de Thouars pratique la tradition des noms, qui peut être cause de confusions de personnes, et les textes sont trop rares pour certaines périodes. La présente note n'a donc pas la prétention de régler définitivement le problème (4).
Avant la seconde moitié du Xe siècle, les mentions d'alliances et de consanguinité sont rares et ne permettent pas d'établir des liaisons entre les générations. Aimeri 1er épouse une Aremburgis, avec laquelle il donne à l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers une part d'alleu à Smarves; cette donation est confirmée par l'épouse après la mort du mari, en 933 ou 934 (5). La même, devenue veuve, tient un "bénéfice" à Savigny, dans une terre de la cathédrale de Poitiers (6). C'est tout pour un couple dont on ignore s'il a eu des descendants. Quant à Aimeri II, on lui connaît un frère nommé Savari, qu'on n'appréhende qu'une fois, en sa compagnie (7).
Arbert 1er et son entourage (959- vers 990)
On suit sans difficulté Arbert 1er de juillet 959 à 975 ou 976 (8). On le rencontre à deux reprises en compagnie de sa femme Hildegardis : en 969, parmi une nombreuse assistance réunie à l'occasion de la donation de la chapelle de Château-Larcher à Saint-Cyprien de Poitiers (9); en 973, quand les époux reçoivent du roi Lothaire, en bénéfice viager, des biens de l'abbaye de Bonneval, près de Thouars (10). Les enfants du couple sont identifiés par une donation à l'abbaye de Saint-Maixent, après les obsèques d'Arbert : Aimeri, Thébaud, Geoffroy, Savari, Raoul. Cet acte est au plus tôt du 13 mai 988 (11). On sait d'autre part que Hildegardis est veuve de son second mari, Arnaud Manzer, en janvier 992 (12). Cependant, dès avant 975, l'aîné des enfants, Aimeri, avait souscrit en compagnie de son père et de son oncle Savari (13), et on le voit prendre le titre de vicomte en l'absence de son père, notamment en 976 (14) et 978 (15). Il est établi d'autre part que Hildegardis, alias Aldegardis, Aldeardis, est une fille du vicomte d'Aulnay Chalon et de Senegundis .
Le successeur d'Arbert 1er : son fils Aimeri III
Ce n'est pas son frère Savari qui succède à Arbert 1er mais son fils Aimeri III, dont la dernière apparition connue est de mai 995, date à laquelle il souscrit pour Achard de Château-Larcher (16). Un échange avec Saint-Florent de Saumur, en août 993, nous fait connaître sa femme, Eluis, et nous signale que son oncle Savari et ses frères, Savari, Raoul, Thébaud et Geoffroy (dans l'ordre), sont toujours de ce monde (17). La succession d'Arbert 1er s'est donc effectuée selon le mode courant en Poitou.
Les successeurs d'Aimeri III : ses frères Savari et Raoul
Le successeur immédiat d'Aimeri III est son frère Savari, qui se manifeste dans quelques actes dont un seul est daté. Savari est désigné comme son seigneur par un certain Daniel, du château de Thouars, qui fait une concession à Saint-Florent de Saumur, "pour l'âme de son seigneur défunt, Aimeri" (18). Il souscrit des actes de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes, en compagnie de ses frères Raoul, Thébaud et Geoffroy (19). Le 27 décembre 1004, lors d'une donation du duc Guillaume à l'abbaye de Bourgueil, sa souscription est immédiatement suivie de celle d'un vicomte Geoffroy qui doit être un héritier désigné (20).
A Savari III succède son frère Raoul 1er qui, en compagnie de sa femme Aremburgis, surnommée Ascelina, de son fils Aimeri et de ses "autres enfants", abandonne en faveur de Saint-Cyprien de Poitiers des "coutumes" qu'il perçoit sur un alleu à Clazay. L'acte est souscrit, dans l'ordre, par son neveu Geoffroy et son frère du même nom (21). Cet ordre permet d'identifier ce neveu avec le Geoffroy qui a été désigné précédemment comme vicomte et qui succède effectivement à Raoul 1er; le fait est généralement admis parce que prouvé par une notice du cartulaire de Saint-Cyprien (22) et par un passage de la Conventio (23).
C'est cette succession qui a fait admettre l'application du régime dès le début du XIe siècle, avec "retour" à Geoffroy. Imbert a fait de ce Geoffroy un fils de Savari III, mais sans preuve; on ne sait même pas si ce dernier était marié. De plus, aucune des deux attestations concernant la succession de Raoul ne signale que c'est après le décès de ce dernier que Geoffroy II est devenu chef de famille. Certes, en août 993, alors que tous les frères d'Aimeri III sont désignés, il n'est pas question d'enfant du vicomte en titre, mais Geoffroy II peut être un fils d'Aimeri III né après cette date ou encore très jeune, qui aurait été mineur au décès de son père. Ainsi s'expliquerait la succession Aimeri III > Savari III > Raoul 1er, ces deux derniers ayant été successivement vicomtes baillistres (24) durant la minorité de leur neveu. Faute de documentation suffisante, on doit bien s'en tenir à des hypothèses et admettre qu'en l'occurrence il n'est pas prouvé que le régime de succession que nous recherchons est en vigueur.
Geoffroy II et son entourage familial (vers 1010-vers 1045)
Jusque vers 1045, on ne rencontre pas d'autre personnage que Geoffroy II comme vicomte de Thouars. On connaît sa femme, Adenordis (25), et ses fils, Aimeri, Savari, Raoul et Geoffroy (26). Aucun acte ne mentionne un frère, de sorte qu'il est vraisemblablement un fils unique, né tardivement. Aussi sa succession ne pose-t-elle aucun problème. C'est son fils aîné, Aimeri IV, qui est chef de famille immédiatement après lui.
Aimeri IV et sa succession (1056-1093)
En 1056, les moines de Saint-Aubin d'Angers le présentent comme "jeune" lorsque, pour l'âme de son père "depuis longtemps défunt", le jour anniversaire du décès, il abandonne sa prétention de demander un cheval de cent sous à l'abbé Thierry nouvellement ordonné; il est alors marié mais sa femme n'est pas nommée; ses frères Geoffroy et Raoul s'associent à sa démarche (27). Le nom de sa femme est connu par ailleurs : Arengardis, alias Orengardis (28). On lui connaît deux fils, Arbert et Geoffroy (29), et deux filles, Hildegardis et Adenordis. Sur la fin de sa vie, en décembre 1088, il apparaît comme l'époux d'une Amelina, qui est probablement une seconde femme (30). Il décède en 1093 (31).
C'est son fils aîné, Arbert II, qui lui succède immédiatement : le 10 février 1096, l'évêque de Poitiers Pierre restaure l'abbaye d'Airvault, avec l'accord de "Arbert, vicomte de Thouars, fils du vicomte Aimeri défunt" (32). Le 7 décembre 1099, sa famille entoure Arbert lors de la dédicace de l'église Saint-Nicolas de la Chaise, commencée par son père et qu'il a achevée; on trouve alors auprès de lui son frère Geoffroy, dit de Tiffauges, sa soeur Hildegardis qui est femme de Hugues de Lusignan, et son oncle Raoul, dit de Mauléon (33). En 1101, son frère et lui accompagnent le duc Guillaume en Orient. Il n'en revient pas; il est inhumé près de l'église Saint-Nicolas de Jaffa (34). C'est le second des Arbert de la famille mais son nom se présente sous les formes concurrentes Arbertus et Herbertus.
Donc en 1093, au décès d'Aimeri IV, la succession de frère à frère n'est toujours pas en usage. Savari, le frère cadet d'Aimeri, qui était présenté en 1083 comme possesseur du château de Fontenay (35), est peut-être décédé mais ses suivants, Raoul et Geoffroy, sont bien vivants. Le premier figure, toujours avec le surnom de Mauléon, dans l'acte du 7 décembre 1099 et on le retrouve en 1107, avec le même surnom, contrôlant l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm avec le vicomte Geoffroy III, frère d'Arbert; il est alors dit oncle du vicomte (36). Il est vrai qu'on a affirmé que ce Raoul de Mauléon était un oncle maternel d'Arbert II. Or en 1091 il a confirmé les concessions du vicomte Aimeri IV à Saint-Florent de Saumur et à Saint-Nicolas de la Chaise (37) et on le voit en 1107 tenir Saint-Michel-en-l'Herm avec Geoffroy III. Il est évident qu'il s'agit d'un Thouars, en l'occurrence le frère puîné d'Aimeri IV. Nous ignorons comment il a obtenu Mauléon mais il ne nous paraît pas douteux que les Mauléon, ses descendants, qui reçoivent des noms de la maison de Thouars, constituent une branche cadette de cette maison. Quant à Geoffroy, le plus jeune de sa génération, nous allons le retrouver comme vicomte en 1120; il sera alors octogénaire.
Les successeurs d'Arbert II
Comme nous venons de le voir, c'est son frère Geoffroy III qui apparaît comme successeur d'Arbert II en 1107. Ensuite, de 1114 à 1127, le vicomte en titre est Aimeri V, marié avec Agnès, fille du duc Guillaume IX et de Philippie de Toulouse (38). La carrière d'Aimeri V s'interrompt par l'assassinat : en 1127, il est "tué par la trahison des siens" (39). Entre temps, aux environs de 1120, se manifeste un vicomte Geoffroy, alors octogénaire, marié avec une Amelina et père d'un Aimeri et d'un Geoffroy (40). Imbert l'a identifié avec Geoffroy III mais, étant donné son âge, ce ne peut être que le plus jeune des frères d'Aimeri IV, qui a dû naître vers 1040; nous le désignerons sous le numéro III bis. Des actes de Saint-Laon de Thouars montrent qu'il est le père d'Aimeri V (41).
A Aimeri V succède Aimeri, fils d'Arbert II et VIe du nom; on l'identifie facilement parce qu'il est désigné à plusieurs reprises comme fils du vicomte Arbert (42). Il se dit lui-même fils d'Arbert, en 1139, à l'article de la mort, quand il demande à être enseveli dans le cloître de Saint-Jouin-de-Marnes; il donne alors une "coutume" à l'abbaye et précise que ce don a été approuvé par Guillaume, son cognatus, qu'il a adopté pour héritier (43). Ce Guillaume est le fils aîné d'Aimeri V. Le jour même de l'ensevelissement de son prédécesseur, se qualifiant vicomte de Thouars succédant à Aimeri fils d'Arbert, il donne la même coutume, en rappelant que, tout enfant, il l'a déjà donnée, quand son père a été enterré dans l'abbaye, sur l'ordre de sa mère Agnès et de son oncle le duc Guillaume. Ses frères, Guy et Geoffroy, participent à la donation (44).
Ainsi, après le décès prématuré d'Arbert II en Orient, se sont succédé comme vicomtes : son frère Geoffroy III, son cousin germain Aimeri V, son oncle Geoffroy III bis, de nouveau Aimeri V, enfin le fils d'Arbert, Aimeri VI. Comment expliquer les faits ? Il est probable qu'Aimeri VI est mineur au décès de son père, de sorte que son plus proche parent, son oncle Geoffroy III, est tout indiqué pour assumer la charge de vicomte. A Geoffroy III succède le plus proche parent de sa génération, son cousin germain Aimeri V, en 1114 au plus tard, alors qu'Aimeri VI doit être encore mineur. Cependant ce dernier doit avoir atteint sa majorité en 1120, quand on voit le vieux Geoffroy, octogénaire, prendre en mains les destinées de la vicomté. On soupçonne un conflit entre Aimeri V, qui entend se maintenir, et le futur Aimeri VI, qui revendique la succession de son père. L'assassinat d'Aimeri V serait ainsi la conclusion de ce conflit. Cependant, sur le point de disparaître sans enfant, en 1139, Aimeri VI n'a d'autre choix que de désigner comme successeur le fils son ancien rival, qui est son plus proche parent.
Ces faits montrent les limites d'une application éventuelle de la succession de frère à frère, avec "retour" au fils de l'aîné. Quand le vicomte défunt n'a qu'un frère et que celui-ci disparaît bientôt, alors que l'héritier est mineur, il faut désigner un baillistre. C'est en cette qualité qu'Aimeri V a été vicomte, bien qu'il ait cherché à se maintenir à la tête de la maison. Quant à Geoffroy III, on ignore s'il a été baillistre ou s'il a succédé à son frère aîné. En tout état de cause, nous n'avons toujours pas la preuve de l'application du régime de succession que nous recherchons.
Guillaume 1er et ses successeurs
Petit-fils du duc Guillaume IX, le vicomte Guillaume 1er a reçu un nom de la famille des comtes de Poitiers. Il en est de même de son frère Guy, le nom traditionnel des Thouars, Geoffroy, ayant été relégué en troisième position. Né vers 1120, il disparaît jeune, avant 1151, sans laisser trace de descendance. En 1151, c'est son plus jeune frère, Geoffroy IV, qui apparaît comme son successeur, à l'occasion d'une donation à l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes (45). Ce dernier reçoit l'extrême onction de l'abbé Bernard, du même monastère, vers 1173 (46). On sait que Geoffroy IV a eu plusieurs fils dont trois ont été successivement vicomtes après lui : Aimeri VII, Hugues II et Raymond. Ensuite la charge a été assumée par le fils aîné d'Aimeri, Guy II. Alors seulement, on peut constater sans hésitation l'application du régime du viage et retour.
Notes
(1) René Filhol, Le vieux coustumier du Poictou, 1956, p. 208, n° 589.
(2) Marcel Garaud, "Les châtelains de Poitou et l'avènement du régime féodal, XIe et XIIe siècles"; Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, année 1964, p. 77.
(3) H. Imbert, "Notice sur les vicomtes de Thouars"; Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, année 1864, p. 321-431.
(4) La numérotation des vicomtes est celle d'Imbert.
(5) Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 207-208, n° 337.
(6) Ibid., p. 150-151, n° 232; sans date.
(7) Ibid., p. 112, n° 172; 955 ou 956.
(8) Archives Historiques du Poitou, tome XVI, p. 32-33, n° 20, juillet 959; ibid., tome III, p. 111, n° 170, année 975 ou 976.
(9) Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 254, n° 401.
(10) Gallia Christiana, tome II, instrum. 366-367.
(11) Archives Historiques du Poitou, tome XVI, p. 71-72, n° 56; 13 mai, règne de Robert.
(12) Ibid., tome XLIX, p. 118-120; Nouaillé n° 72.
(13) Ibid., tome III, p. 92-93, n° 132.
(14) Cartulaire de St-Aubin d'Angers, tome II, p. 301, n° 821.
(15) Cartulaire de St-Jouin-de-Marnes, p. 11-12.
(16) Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 315, n° 521.
(17) Ibid., tome II, p. 47-48.
(18) Ibid., p. 51-52.
(19) Cartulaire de St-Jouin-de-Marnes, p. 11 et 16.
(20) Besly, Histoire des comtes de Poictou, édition de 1647, preuves, p. 353-355, et L. Halphen, A travers l'histoire du Moyen Age, p. 159 pour la date, d'après l'original.
(21) Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 108-109, n° 164.
(22) Ibid., p. 109, n° 165.
(23) Besly, op. cit., preuves, p. 289 (pour 389).
(24) Nous employons par commodité ce terme qui ne figure pas dans les documents de cette époque, pour désigner la personne qui assume une charge au nom d'un mineur.
(25) Elle est dite Adenordis (cartulaire de St-Jouin-de-Marnes, p. 1-3; Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, tome XXX, p. 314-317, n° 257); Ainor (Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 106, n° 158; p. 110, n° 167; p. 112-113, n° 173), Aynor (ibid., tome XVI, p. 106-107, n° 88).
(26) Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 106, n° 158; p. 110, n° 167; p. 111-112, n° 173; cartulaire de St-Jouin-de-Marnes, p. 1-3.
(27) Cartulaire de St-Aubin d'Angers, tome I, p. 49-51, n° XXIX.
(28) Aremgardis (Archives Historiques du Poitou, tome III, p. 109-110, n° 166); Orengardis (Marchegay et Mabille, Chroniques des églises d'Anjou, p. 331-332).
(29) P. Marchegay, Cartulaires du Bas-Poitou, p. 9-10 (13 décembre 1088); Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, tome XXX, p. 314-317, n° 257; cartulaire de l'abbaye de Talmond, p. 177, n° 109.
(30) P. Marchegay, Cartulaires du Bas-Poitou, p. 9-10 (13 décembre 1088).
(31) Marchegay et Mabille, Chroniques des églises d'Anjou, p. 189.
(32) Gallia Christiana, tome II, 1386-1387.
(33) P. Marchegay, Cartulaires du Bas-Poitou, p. 20-23.
(34) Marchegay et Mabille, Chroniques des églises d'Anjou, p. 340, 342-343.
(35) Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, tome IV, p. 40; juin 1083.
(36) Louis Brochet, Histoire de l'abbaye royale de Saint-Michel-en-L'Herm, Fontenay-le-Comte, 1891, p. 16.
(37) P. Marchegay, Cartulaires du Bas-Poitou, p. 14-15; 6 décembre 1091.
(38) 31 octobre 1114 (cartulaire de St-Aubin d'Angers, tome I, p. 173-174, n° 146); 9 janvier 1117 (cartulaire de St-Laon de Thouars, p. 11-12, n° 8); 11 avril 1126 (Archives Historiques du Poitou, tome LIX, p. 119, Montierneuf n° 76).
(39) H. Imbert, Notice, op. cit., p. 361, d'après D. Bouquet, vol. XII, f° 490 et D. Martène, Amplis. collect., vol. V, p. 1144.
(40) Archives Historiques du Poitou, tome LIX, p. 109, Montierneuf n° 71; cartulaires du Bas-Poitou, fol. 25, 26 (année 1120, Geoffroy a près de 80 ans).
(41) Cartulaire de St-Laon de Thouars, p. 27, n° 27; p. 42, n° 48; p. 46, n° 53.
(42) Ibid., p. 30-31, n° 31, p. 32, n° 34, p. 56, n° 61.
(43) Cartulaire de St-Jouin-de-Marnes, p. 33-34.
(44) Ibid., p. 34-35.
(45) Ibid., p. 35-37.
(46) Ibid., p. 37-38.
Publié dans le bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, troisième série, tome II, 1er semestre 1994, p. 11-20.